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Affichage des articles du octobre, 2021

La thérapie des schémas

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  Dans cette série d’articles, qui s’enrichira progressivement, je vous propose une revue synthétique et brève d’une notion ou d’une théorie psychologique ou psychiatrique. L’objectif est de résumer une théorie, de la façon la plus claire possible, en moins de 2000 mots. Ainsi, des notions complexes seront nécessairement simplifiées et l’article n’est pas destiné à l’exhaustivité. Il sera aussi difficile de critiquer les notions présentées, quand bien même ces critiques sont nécessaires. Ces articles peuvent en revanche représenter un tremplin pour découvrir plus en détails les sujets que nous aborderons, et aussi un point de départ de discussions quant au défauts (systématiques) de ces théories. 0 Au cours des années 1980, le psychologue américain Jeffrey Young doit se rendre à l’évidence : les thérapies cognitivo-comportementales (TCC), un domaine qu’il connait et maitrise très bien (il a été formé par Aaron Beck, l'un des fondateurs des TCC) restent inefficaces chez certains de

100 milliards de neurones... et bien plus encore.

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  En 1858, Rudolph Virchow, l’un des grands noms de l’histologie (l’étude des tissus) identifie, au sein des coupes de cerveau qu’il observe, un agglomérat non-identifié qui permet de soutenir les neurones et de maintenir la structure du parenchyme cérébral, qu’il nomme la glie – ou neuroglie. Une quinzaine d’années plus tard, c’est un autre grand nom de la science du vivant, Camilio Golgi, qui s’aperçoit que cette masse informe est en réalité composée de cellules, qui seront nommée en 1891 «  Astrocytes  » du fait de leur aspect étoilé et extrêmement ramifié. Au cours du 20 ème siècle, différentes théories attribuèrent des rôles distincts aux astrocytes. Certains, comme Golgi, pensent qu’ils servent essentiellement comme soutient aux neurones, qui représentent en quelques sortes les cellules « nobles » du cerveau. Les astrocytes restent dans un rôle subalterne : ils sont chargés d’apporter au neurone le glucose et l’oxygène dont il a besoin pour fonctionner. Cette vision réductrice